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Ancre 1

 

 

 

Dans ces matins pluvieux,

se fond aux brouillards odorants l’arbre nu.

Ses bras tordus se tendent,

implorent les ciels qui déversent leurs larmes. 

Et sur les terres, humides des pleurs de l’automne,

comme un linceul

les feuilles détrempées étouffent les pas lourds de la horde apeurée.

Dans les sentiers gorgés de tant d’eau déversée, 

nous marchons, transis et salis, 

embourbés dans les traces de nos vies…

Gilles BARP - 2012

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